L'abrogation de ces nominations qui sentent à mille lieux le népotisme, a été l'une des premières mesures prises en Conseil des ministres par les dirigeants actuels. A l'exception de Mireille Mialy Rakotomalala, ambassadeur au Japon, tous ont vu leur nomination abrogée. Il en est de même pour les trois consulats généraux et autant de représentations permanentes.
Six mois après la mise en place du régime actuel, les chargés d'affaires continuent toujours d'assurer l'intérim en attendant la nomination des premiers responsables. D'après les informations obtenues, le ministre des Affaires étrangères malagasy en consultance évidemment avec le Président de la République travaille d'arrache- pied sur le dossier. « Rien ne sert de courir, il faut partir à point » semble le maître mot à Iavoloha qu'à Anosy. Le ministre Naina Andriantsitohaina a martelé qu'il ne faut pas se précipiter pour la désignation de ces représentants de Madagascar d'autant plus qu'il devrait avoir des aménagements en fonction des moyens à la disposition de l'Etat. A entendre ces propos du ministre, la fermeture de certaines ambassades n'est pas à exclure mais l'installation de nouvelles ambassades demeure également valable. Tout dépend de la politique étrangère de la Grande île et de ses relations bilatérales. La bonne relation économique et politique avec le Maroc ainsi que le lien historique entre les deux pays pourraient par exemple emmener la République de Madagascar à y installer une représentation.
La nomination des hauts responsables au niveau national achevée, celle des représentants de Madagascar ne saurait pas sans doute tarder.
La rédaction